Cela commence par une introduction. Nous rencontrons deux personnes séparément. Puis une réunion a lieu. Les deux personnages font connaissance dans des circonstances mémorables. Vient ensuite le fait de tomber amoureux. L’alchimie entre les personnages augmente, leur relation se développe. Mais alors un conflit surgit. Un obstacle se présente sur leur chemin qui les met en opposition directe. La distance entre eux devient trop grande et conduit à une rupture. Mais ensuite ils se retrouvent. Et donc l’histoire a une fin heureuse.

Telle est la structure de la comédie romantique : le genre de fiction le plus rentable et le moins réputé. Les comédies romantiques sont prévisibles, créent des attentes irréalistes en matière d’amour et représentent des relations stéréotypées entre les sexes. Les personnages se séparent-ils ou restent-ils ensemble ? Peu importe dans un monde en proie à des catastrophes écologiques, à une inflation économique et à des inégalités sociales croissantes.

Mais les comédies romantiques sont aussi le lieu idéal pour explorer la façon dont nous communiquons les uns avec les autres, comment nous nous exposons et les normes et valeurs qui vont avec. C’est un monde où nous sommes invités à créer des attentes plus élevées et meilleures pour nous-mêmes et pour les autres, où nous pouvons rêver d’un scénario où l’amour finit par vaincre tout.

Dans cette performance, Chloë Onyinye, Goele Derick, Sara Haeck & Bart Hollanders répètent ensemble une comédie romantique. Lors des répétitions, ils sont confrontés à leurs propres envies, fantasmes et versions de presse. Ils réfléchissent à ce que la romance signifie pour eux : comment aimer, à quel point osez-vous être vulnérable et comment établir un contact ?

Une création dans le contexte des « medeSTANders », une initiative dans laquelle de jeunes créateurs développent une performance sous les ailes de STAN. Jolente De Keersmaeker et Damiaan De Schrijver seront étroitement associés au processus de création de What I fantasize about…, afin que le spectacle puisse se développer en harmonie avec l’ADN de la compagnie.